Laurence PIOUX

 

 

 

Alors que tes mains errent le long de mon corps,

Je sens la délicate fièvre de la passion monter en moi.

Te sentir me toucher est irradiant, je ne peux résister au plaisir.

Il se fait de plus en plus intense, il est étouffant.

J’ai du mal à respirer, j’ai l’impression de suffoquer.
 

L’effleurement est pourtant si intense.

Je ne vis plus que cette fusion.

Tes mains sont brûlantes.

Je le ressens mais ne dis rien,

La chaleur m’envahit peu à peu, la fièvre monte en moi,

Je voudrais que tu n’aies pas à arrêter, que ce doux contact perdure.

 

Je sais sans nul doute que l’intensité du désir est partagée,

Si seulement nous pouvions laisser le temps s’interrompre !

Je souhaiterais tellement laisser notre vouloir s’éterniser.

L’intensité de nos regards, nos silencieux mots échangés sont si sensuels,

Je désirerais tant que tu puisses continuer cette délicate errance,

Tu frôles fébrilement, et avec avidité, le moindre repli de mon corps.

Je laisse tes mains vagabonder sur moi, me découvrir, me désirer.

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Editions du Panthéon
ISBN 978-2-7547-3230-7